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Euphoria 5 : un catamaran à moteur tout confort

Jun 01, 2023Jun 01, 2023

La silhouette d'Euphoria 5 en impose. Il faut reconnaître que l'architecte Marc Lombard a fait du bon travail en termes d'esthétique. Le rouf à sifflet donne un zeste d'agressivité qui se marie parfaitement avec le flybridge bas et son T-top aérien.

Les étraves verticales et légèrement tronquées à hauteur de pont semblent plus agressives que celles de la Série 5 – pourtant ce sont les mêmes. Construction de tout sandwich PVC/verre identique, y compris pour cloisons structurelles. Et bien sûr des crash-box sur la proue et la poupe. Les deux moteurs Yanmar de 320 chevaux sont des blocs V8 à conduite commune de 4,4 litres. Le moteur de base est de 2 x 220 ch.

Une barre très douce, comme le volant d'une voiture moderne

L'espacement des coques rend les manœuvres très aisées lors de l'inversion des gaz ; le propulseur d'étrave n'est pas indispensable. Aux commandes, perché sur le flybridge, la vue est excellente sur l'eau. Cependant, la plate-forme cache la poupe - il suffit de prendre les commandes dans un deuxième cockpit situé à l'arrière du côté bâbord. On est surpris par le faible bruit des moteurs et l'absence de vibrations.

La barre offre une sensation nouvelle : elle est très douce et surtout revient en ligne droite lorsqu'on la lâche, comme une direction assistée de voiture. Grâce à sa commande électro-hydraulique, le gouvernail gère indépendamment les deux safrans - aucune connexion entre les deux. Les réglages de ce système de direction peuvent être ajustés, qui démarrent dès le démarrage des moteurs. Il est également possible de synchroniser les deux moteurs – le contrôleur gauche peut tout contrôler.

Vitesse sous les joysticks

L'accélération est nette puisque la vitesse maximale, 20 nœuds, est atteinte en moins de 11 secondes. Un virage complet entraîne une courbe de 70 à 80 m de rayon ; Euphoria 5 reste strictement plate. Une sensation étrange pour un pilote régulier de Sport Cruiser qui s'incline dans le virage. C'est devant le clapot que le comportement est le plus convaincant : pas de tangage, des mouvements fluides et pas de projection. Marc Lombard a particulièrement travaillé le tiers arrière des coques afin d'avoir plus de volume et une courbe inversée faisant office de flap. Le but est d'optimiser le travail des hélices et de limiter la rotation à 2°.

Euphoria a été conçu pour des vitesses de 10 à 15 nœuds mais son comportement reste excellent à des vitesses plus petites et plus élevées. En revanche, les réservoirs de carburant sont actuellement trop étanches. Avec 2 x 545 litres, nous avons 345 milles d'autonomie à 10 nœuds. Le site travaille sur cette optimisation - puissance moteur et capacité en carburant.

Objectif paresseux sur le pont

Le plan de pont est disponible en trois versions. Le premier conserve plus ou moins la silhouette de la Série 5, le second intègre un fly bridge et enfin celui que nous avons pour cet essai d'un fly bridge protégé par un T-top. Le cockpit est bien abrité sous le bimini, avec une grande table mesurant 120 par 93 cm, de nombreux sièges, deux méridiennes, une grande banquette arrière et un passage dégagé contre les bossoirs. Quelques volées de marches mènent à de grandes plateformes de baignade.

Les passerelles sont larges (57 cm minimum) et protégées par un garde-corps haut. Les rampes sont toujours là. A l'avant, une grande surface dure – la fameuse tribune –, deux petits trampolines et trois bancs de balcon. Un escalier en colimaçon de sept marches mène au fly. Là-haut, le cockpit bien sûr, mais aussi de grandes banquettes en U à l'arrière, des rangements et un réfrigérateur.

Sur la face avant, un passage amovible est prévu pour accéder aux bains de soleil. Des marches décalées - trop petites - sont moulées pour un accès direct au pont avant. Les taquets d'amarrage ont été réduits de 45 à 50 cm et sont plus hauts pour accueillir les plus grandes aussières.

Des hébergements confortables et personnalisables

L'accès à la nacelle est de plain-pied et sans seuil depuis le cockpit. L'ouverture, grâce à ses trois modules vitrés dont deux coulissants, offre une hauteur de 189 cm sur 144 cm de largeur. L'aménagement des emménagements est quasiment le même que celui de la Série 5. La nacelle offre un volume impressionnant avec une cuisine en U à l'avant bâbord. Le carré est positionné à tribord ; il possède une table mesurant 130 cm sur 76 cm. La table est mobile et s'abaisse à la demande. La table à cartes se trouve à côté du cockpit, à bâbord. Nous nous asseyons en face en marchant, face à un plateau de 72 cm sur 65 cm.